Parlez-nous de votre parcours et de ce qui inspire votre travail.
Je suis un sculpteur passionné par la matière, par la façon dont nous la modelons et l’adaptons. Je suis encore plus fasciné par la capacité des êtres humains (mais pas seulement des êtres humains) à le faire, comment ils le font et pourquoi ils le font. La matière humaine reste très intrigante et je suis captivé par sa constante adaptabilité.
Comment avez-vous commencé à participer au projet Storytooling et pourquoi vous êtes-vous intéressé à ce projet ?
Deux aspects m’ont intéressée dès le départ : la possibilité de partage grâce au format, et la réflexion sur le territoire dans ses différentes approches. Ma connexion a commencé précisément là, dans ce scénario où la matière a une existence unique. J’ai trouvé dans le Storytooling une des possibilités de réfléchir, de penser et de proposer.
Comment s’est déroulée l’expérience avec le groupe à Évora (Portugal) ?
L’expérience a été aussi intense que paisible. Il y avait beaucoup de fluidité dans les actions et de réceptivité aux propositions.
Qu’est-ce qui vous a le plus plu dans le projet et dans votre expérience avec le groupe ?
Je mettrais l’accent sur la dynamique et les interactions qui se sont développées. Le contexte informel a permis au groupe de collaborer et de gagner en confiance. En plus des questions qui nous ont réunis, cela a ouvert la voie à d’autres.
Selon vous, qu’est-ce que le projet et les activités que vous avez menées ont apporté ou peuvent apporter au territoire ?
Le sujet de ce territoire particulier est complexe et implique de nombreux acteurs. Ils ont des intérêts très différents, qu’ils soient économiques, culturels ou sociaux. Promouvoir le dialogue, le stimuler, faire comprendre que sans cette relation, tout restera fragmenté et séparé. Je pense que la médiation est la tâche la plus importante. Créer des formes de connexion, ce qui demande du temps et de la résistance. Ce sont des processus qui doivent être poursuivis, sinon ce n’est qu’une note dont je doute de l’impact.
